Petite histoire de la relaxation
Extrêmement populaire de nos jours et partout dans le monde, la relaxation est profondément enracinée dans l'histoire de l'humanité. Tour d'horizon des différentes pratiques de relaxation.
RELAXATIONSOPHROLOGIE
4/5/20244 min read


Des techniques très anciennes...
Extrêmement populaire de nos jours et partout dans le monde, la relaxation est profondément enracinée dans l'histoire de l'humanité. On en retrouve des traces dans de nombreuses civilisations anciennes, notamment en Inde, en Chine, en Égypte, en Grèce, où les sages et les philosophes développaient déjà des techniques pour cultiver le bien-être physique, mental et spirituel.
Dans la philosophie indienne, la relaxation est étroitement liée au yoga qui entend unir le corps, l'esprit et l'âme. Les textes anciens comme les Yoga Sutras de Patanjali (la « bible » du Yoga) décrivent des pratiques telles que le pranayama (contrôle de la respiration) et la dhyana (méditation) comme des moyens de calmer le flot incessant des pensées et d'atteindre un état de tranquillité intérieure. C’est d’ailleurs comme cela que Patanjali en parle : « le yoga est la suppression des fluctuations de l’esprit », soulignant ainsi l'objectif de pacification mentale à travers la pratique du yoga.
En Chine on trouve un texte taoïste très ancien (entre 618 et 907) qui mentionne le Qi gong, et on attribue la création du Taï Chi Chuan à un moine taoïste qui se serait inspiré d’un combat entre une grue et un serpent, il y a plus de 700 ans. Ces pratiques étaient déjà utilisées pour équilibrer l'énergie vitale, le « qi », à travers des mouvements lents et fluides, une respiration consciente et une concentration mentale. La citation du philosophe chinois Lao Tzu , reflète parfaitement l'essence de la relaxation dans la culture chinoise, en soulignant l'importance de la patience, de la tranquillité et de l'harmonie avec le flux naturel de la vie : « La nature ne se dépêche pas, pourtant tout est accompli ».
Dans la Grèce ancienne, la relaxation était considérée comme une composante essentielle de la santé physique et mentale. Les Grecs, convaincus que l’eau jouait un rôle important dans le maintien de la santé, ont construits les premiers bains publics, « thermae ». Dans un premier temps réservés aux délassement des athlètes (ils étaient construits à côté des stades), ils se sont ensuite ouverts aux citoyens qui s’y rendaient régulièrement, non seulement pour se laver, mais également pour se détendre et discuter.
Une approche "occidentale" récente
Au fil du temps, des approches occidentales ont émergé.
Le professeur Johannes Schultz, neurologue et psychiatre allemand, créateur du « training autogène », une méthode d'auto-hypnose et le médecin, psychiatre, Edmund Jacobson, créateur de la « Relaxation musculaire progressive », sont considérés comme les deux pionniers de la relaxation occidentale. Ces deux techniques sont utilisées en Sophrologie, déclinées en exercices qui permettent de favoriser l'état de calme et de relâcher les tensions musculaires.
L'impact de ces méthodes, novatrices pour l'époque, va constituer le point de départ à de très nombreuses autres techniques de relaxation et ce que l'on appelle aujourd'hui « la relaxation à occidentale » se généralise et explose dans les années 60-70.
Avec l'apparition et la connaissance plus pointue des mécanismes du stress, de l'anxiété, la généralisation des troubles du sommeil, des perturbations de l'équilibre vital, générés et entretenus par notre hygiène de vie et nos habitudes alimentaires déséquilibrées, de plus en plus de personnes se tournent vers des pratiques de bien-être et de relaxation, pour trouver un répit dans ce tourbillon constant.
Sophrologie, respiration abdominale, respiration profonde, cohérence cardiaque, imagerie mentale, réflexologie, hypnose ericksonienne... les méthodes sont multiples. Et si chacune d'entre-elle revendique une approche différente et des champs d'applications divers, elles se retrouvent néanmoins toute dans un objectif central : apaiser le corps et l'esprit pour (re)trouver un équilibre harmonieux.
Des bienfaits multiples étudiés
Pratiquée de manière régulière et systématique, la relaxation apporte de nombreux bienfaits qui ont fait l'objet d'études scientifiques. Voici quelques références scientifiques qui étudient les bienfaits de la relaxation :
Hughes, J. W., Fresco, D. M., Myerscough, R., van Dulmen, M. H., Carlson, L. E., & Josephson, R. (2013). Randomized controlled trial of mindfulness-based stress reduction for prehypertension. Psychosomatic Medicine, 75(8), 721-728.
Carlson, L. E., Speca, M., Patel, K. D., & Goodey, E. (2003). Mindfulness-based stress reduction in relation to quality of life, mood, symptoms of stress, and immune parameters in breast and prostate cancer outpatients. Psychosomatic Medicine, 65(4), 571-581.
Innes, K. E., & Selfe, T. K. (2014). Yoga for adults with type 2 diabetes: a systematic review of controlled trials. Journal of diabetes research, 2016.
Hofmann, S. G., Sawyer, A. T., Witt, A. A., & Oh, D. (2010). The effect of mindfulness-based therapy on anxiety and depression: A meta-analytic review. Journal of consulting and clinical psychology, 78(2), 169.
Zainal, N. Z., Booth, S., & Huppert, F. A. (2013). The efficacy of mindfulness-based stress reduction on mental health of breast cancer patients: a meta-analysis. Psycho-oncology, 22(7), 1457-1465.
Prise de rendez-vous
Avertissement : Je ne suis pas médecin ou professionnelle de la santé : je ne pose pas de diagnostic, ne soigne pas de maladies, ne dispense pas de médicaments et ne conseille jamais de modifier ou cesser un traitement médical. J’interviens uniquement dans le domaine du bien-être, de la prévention et de l’hygiène de vie, pour préserver, améliorer et/ou renforcer le capital santé.
La sophrologie et la naturopathie ne sont pas des pratiques réglementées par le Code de la Santé publique, elles ne se substituent pas à un suivi médical. Elles ne sont pas remboursée par la Sécurité sociale. Les conseils en sophrologie et en naturopathie ne sont pas des conseils médicaux. Les conseils proposés et les informations contenues sur le site parenthese-vitalité.fr ne remplacent pas une consultation médicale. Je recommande toujours de consulter le médecin traitant et de ne pas hésiter à lui parler de la démarche bien-être.
Conformément aux articles L.616-1 et R.616-1 du code de la consommation, je propose un dispositif de médiation de la consommation. L'entité de médiation retenue est : CNPM - MEDIATION DE LA CONSOMMATION. En cas de litige, vous pouvez déposer votre réclamation sur son site : https://cnpm-mediation-consommation.eu ou par voie postale en écrivant à CNPM - MEDIATION - CONSOMMATION - 27 avenue de la libération - 42400 Saint-Chamond.